Reliquaire du bras de Saint-Honorat, Musée de Mougins, AMC BH969_fig-religieuses
L'époque à laquelle vécurent Saint Honorat (vers 365-430) et son illustre contemporain Saint Augustin est l'une des plus complexes de notre histoire : en 70 ans, cinq empereurs d'Occident se succèdent qui, au milieu de difficultés intérieures immenses, vont tenter de ralentir la décadence de l'Empire romain envahi par les Barbares. La stabilité n'étant pas le caractère premier de l'époque, les sources ne permettent guère de certitudes, et l'on est réduit à établir des probabilités.
L'île a pris le nom du fondateur du premier monastère de la Gaule chrétienne, qui fut un lieu de prière à l'écart du monde. Dans ce lieu on s'occupa aussi de prédication, et du travail des mains, autant que de prière. Pour connaître l'histoire des reliques :https://www.academia.edu/7287787/_avec_Yann_Codou_Honorat_moine_et_%C3%A9v%C3%AAque_ses_reliques_dArles_%C3%A0_L%C3%A9rins_2007ou : http://www.orthodoxa.org/FR/orthodoxie/synaxaire/stHonorat.htm
Les reliques de Saint-Honorat ont beaucoup voyagé... et le Prieuré de Ganagobie les a conservées au XIVe siècle.
L’institution de lieux de culte rend nécessaire une intervention des autorités ecclésiastiques, qui élaborent un rituel de dédicace ou de consécration : celui-ci transforme les lieux de réunion des chrétiens en lieux sacrés. Selon les premiers documents relatifs à la consécration des églises (IVe-Ve siècles), le rite semble avoir comporté à l’origine une déposition de reliques dans l’autel, une onction de l’autel et la célébration d’une messe. Par la suite, le rituel de consécration fut progressivement complété par plusieurs « circuits » (circuitus, disent les formulaires liturgiques : le terme désigne une déambulation circulaire) effectués par l’évêque autour de l’édifice ecclésial.