1863, une école de garçons, avec 6 frères, registre AMC 1D15

Ecole de garçons, avec 6 frères pour la classe, déibération du 22 février 1863, registre 1D15

L'histoire des écoles communales cannoises commence vraiment avec cet arrêté du Conseil royal de l'année 1744, autorisant la Congrégation des Frères des Écoles Chrétiennes à envoyer à Cannes trois régents, pour l'école qui se trouvait au Suquet, au rez-de-chaussée du bâtiment occupé par la boucherie et la maison commune, près de la porte du Mazel (partie sud de l'actuelle école des Beaux-arts).

Lors d'une réunion du conseil le 8 mars 1767, les conseillers se plaignaient ainsi : …on a à souffrir le bruit immodéré de plus de deux cents enfants qui sont immédiatement au-dessus de nos têtes, pour apprendre à lire et à écrire, sous la régence des frères des écoles chrétiennes… Bon an, mal an, l'école de garçons fonctionna avec cinq frères jusqu'au début de l'année 1777, date à laquelle ils furent rappelés par leur supérieur, après le refus de l'Intendant de Provence d'augmenter leurs gages. Remplacés par des régents qui ne donnèrent guère satisfaction, la ville s'adressa ensuite en 1855 à la congrégation des Frères de Saint-Gabriel avec laquelle le maire signa une convention. En 1860, l'école comptait 289 élèves, puis en 1865, 400 enfants.

Le 20 novembre 1870, la municipalité Borniol vota le départ des congréganistes du Mont-Chevalier. Il y a urgence, lisait-on dans la délibération, à enlever les enfants de l'école communale à l'éducation et à l'influence cléricale.

Cette école sera appelée plus tard école du Mont-Chevalier, en hommage à un préfet généreux dénommé M. Chevalier, qui, en 1823, fit allouer des subsides aux pauvres.

Aucun commentaire