Plaque du Mémorial Huguenot au fort de l'île Sainte-Marguerite (14Fi301)
Photographie couleur datant des années 1960 de la plaque du Mémorial Huguenot au fort de l'île Sainte-Marguerite, cote archives 14Fi301.
Louis XIV n'a eu de cesse dès le début de son règne de réduire l'édit de Nantes comme peau de chagrin, au point qu'il s'est senti autorisé en 1685 à le révoquer, au motif qu'il n'avait plus de raison d'être puisqu'il n'y avait plus de protestants dans son royaume
En 1950, un mémorial, installé dans l'une des cellules, rend hommage aux ministres protestants, incarcérés à vie : Paul Cardel dit Noyer, Pierre Salve de Bruneton, Gabriel Mathurin dit Lestang, Matthieu de Malzac dit Bastide, Élisée Giraud, Gardien Givry. Exilés à la révocation, rentrés clandestinement de Hollande en France pour prêcher l’Évangile, ces pasteurs furent arrêtés à Paris. Pour rompre leur isolement, ils auraient tenté de chanter des psaumes, d’un cachot à l’autre, en signe de prière et d’affirmation de leur foi. Un seul fut libéré, après 33 ans de captivité.
http://www.memorialhuguenot.free.fr/