Verrerie de la Bocca listée en 1887 (source AD06 - 8J)
On distinguait 250 verreries en France dans la seconde moitié du 19è siècle réparties en six catégories : les cristalleries ; les gobeleteries ; les flaconneries ; les verreries à vitres ; les glaceries ; les verreries à bouteilles. Les catégories citées n’étaient pas souvent exclusives, comme celle de la Bocca qui avait plusieurs types de productions. La région du Nord avait une quarantaine d’usines à verre et les régions Loire et Rhône une vingtaine, les autres étant disséminées sur l’ensemble du territoire. Si au début de la période le choix de l’installation était guidée par l’abondance des matériaux et du combustible, à la fin de la période le coût du transport de ceux-ci d’un point à un autre était devenu négligeable. Les grandes usines de la Loire et du Gard étaient installées à proximité des mines de charbon ce qui limitait leurs frais d’acheminement du combustible. L’excentricité de la verrerie de la Bocca, la seule des Alpes Maritimes, par rapport aux autres centres verriers fut une des causes de sa faillite.
La Verrerie de la Bocca comptait à la fin du XIXe une centaine d'ouvriers actifs et produisait 5400 quintaux métriques d'objets par an, d'une valeur de 324 000 francs.
(source : Adolphe Joanne, Géographie des Alpes-Maritimes, pages 48-49)