Le Grand-Duc Michel, sa femme la comtesse de Torby et l'une de leurs filles, coll. privée (47S7_25Fi829)
Le grand-duc ayant désobéi aux règles dynastiques, il ne pouvait plus prétendre à faire partie de la liste des successeurs au trône impérial. Sophie de Meremberg était la petit-fille de Pouchkine qui avait été un sympathisant des Décabristes.
Le grand-duc garda néanmoins ses titres et grades dans l’armée ainsi que ses biens ; il était copropriétaire d’une importante usine d’embouteillage d’eau minérale que son père fit construire en Géorgie. C’est de là qu'il tirait sa fortune, sans oublier l’immense héritage qu’il reçut à la mort de son père. Alexandre III mort, le grand-duc demanda à Nicolas II, son petit-cousin, la levée de la condamnation, mais le jeune tsar s’en tint au jugement de son père.
Ceci n’empêcha en aucune manière leur relation. L’Empereur de Russie mandatait officiellement le grand-duc tant à Cannes qu'à Londres où il était officiellement domicilié (il était à Cannes d'octobre à mars-avril), ce qui faisait de lui un membre officiel de la Cour Impériale de Russie.