Cellule imaginaire du masque de fer

Cellule du fort royal

Carte postale représentant une gravure du cachot du Masque de Fer.

Cote 40Fi133

 

Selon Mérimée (Voyage dans le Midi) : « Le mur est d’une solidité extraordinaire, ayant près de douze pieds d’épaisseur : en outre, trois fortes grilles de fer garnissent la fenêtre et rendent impossible toute communication avec l’extérieur. Deux portes couvertes de clous et d’énormes barres de fer ne s’ouvraient que devant le gouverneur du château, et ce n’était que par les appartements de cet officier que l’on pouvait parvenir à la chambre du prisonnier. Un corridor étroit, muré à chaque extrémité, lui servait de promenade, au fond on avait accommodé un petit autel où quelquefois un prêtre lui disait la messe. »

Selon Margaret Maria Brewster (Lettres de Cannes et de Nice 1856-1857) : elle est allée voir le cachot et constata :  « c’est un appartement assez haut et beaucoup moins inconfortable que l’on aurait pu raisonnablement imaginer. Il y a une cheminée et une grande fenêtre, mais barrée avec trois grosses grilles en fer : le prisonnier avait droit à un serviteur qui logeait dans la même partie du fort, un homme de médecine si nécessaire, et un prêtre pour qui un autel fut dressé, suivant les récits, au fond du couloir étroit sur lequel les cellules s’ouvraient. Ces personnes, avec Monsieur de Saint-Mars, étaient les seules autorisées à le voir et à converser avec lui. »

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