Le Pape Pie VII

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L’Empereur veut inclure les États pontificaux dans son alliance continentale dirigée contre l’Angleterre, mais le Souverain Pontife refuse. La répression impériale ne se fait pas attendre et va crescendo : les États de l’Église sont réduits au Patrimoine de Saint Pierre (1806-1808), Rome est occupée militairement (2 février 1808). Enfin, les États pontificaux sont annexés à l’Empire (17 mai 1809).

Pie VII répond, le 10 juin 1809, par une bulle d’excommunication.

Dans la nuit du 5 au 6 juillet 1809, le général Étienne Radet, aidé d’un millier d’hommes, (…) fait appliquer des échelles au palais du Quirinal, où le pape se tenait enfermé. Le général Radet l’enlève du Quirinal avec son secrétaire d'État, il le conduit prisonnier à la chartreuse de Florence, puis à Alexandrie et à Grenoble. Amené ensuite à Savone, le pape y sera gardé comme un véritable prisonnier d’État jusqu’en juin 1812. Le 20 juin 1812, le pape Pie VII arrive au château de Fontainebleau.

Le 19 janvier 1814, Napoléon restitue ses États au pape. Le 23 janvier, Pie VII quitte le château de Fontainebleau et les cardinaux renvoyés dans diverses villes de France. Après un bref séjour à Savone, après avoir fait étape à Nice, puis à Bologne, il rentre triomphalement à Rome le 24 mai 1814.

 

 

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