Fête, prix délivré par les prud'hommes, pétition de la période révolutionnaire (AMC 7F10)
An IV de la Liberté.
Célébration de la St Pierre : dès le matin, on donnait du tambour et du fifre, puis devant un feu de joie, on brûlait une vieille embarcation. Les pêcheurs réunis à la prud'homie, leurs bateaux décorés pour l'occasion, formaient un cortège, précédé des bannières de St-Pierre et ils se rendaient au son d'une marche à l'église pour assister à la grand'messe.
Le prêtre bénissait le plus beau poisson, disposé sur un plateau et pêché dans la nuit. Après cette cérémonie religieuse, les participants et la population, précédés de jeunes gens portant des victuailles destinés aux vainqueurs, se dirigeaient vers la plage pour des jeux variés et animés, au rang desquels les joutes avaient toute la faveur du public.
Juliette Lamber décrit cette fête en 1856 dans "Une saison à Cannes".