Carnaval sur la Croisette
Les origines lointaines de cette tradition rendent incertaines toute explication : en tout cas, l'étymologie prouve qu'elle est probablement liée aux privations du Carême, aux redoutés 40 jours de jeûne (en toscan, carneleva, carne levare : retirer ou ôter la viande, en génois : a donné carnevale). Il s'agit de faire liesse et bombance avant d'entamer une période consacrée aux pénitences. Au XVIe siècle, le "carême-prenant" est détrôné par le mot "carnaval" à la cour des Valois, très italianisée.
A Cannes, dès la Belle Epoque, en 1874, l'on trouve la preuve de son financement par des commerçants, artisans, hivernants et édiles réunis. La fête n'a pas été reprise tous les ans, mais l'on a mis avec constance les chars et les défilés en route... sur la Croisette ! L'époque actuelle voit Carnaval se fêter et se dérouler, au sein des écoles ou des centres aérés, par de petits Cannois.