Vestiges antiques de Lérins
Archéologie
Les vestiges sont partout, Mérimée l'avait bien dit en découvrant l'île : "en abordant l'île Saint Honorat, on observe, dès qu'on a mis pied à terre, des amas de décombres et des fragments de briques et de pierres taillées, épars sur le sol ; un grand nombre de ces briques sont de fabrique romaine".
Sur la recherche archéologique pour Saint-Honorat, consulter la Lettre d'information Patrimoines en Paca de janvier 2017, n°35 : "Les recherches archéologiques débutent au milieu du XIXe s. parallèlement à des travaux de restauration sur les édifices médiévaux conservés en élévations. C’est surtout la chapelle de la Trinité qui est l’objet de sondage dans le choeur ainsi qu’à l’extérieur dans sa partie méridionale. Dans le troisième quart du XIXe s., sous la direction de l’architecte H. Révoil, des recherches sont menées dans l’église abbatiale. En 1939, à l’instigation des moines, des fouilles portent sur les ruines de la chapelle Saint-Pierre. Entre les années 1940-1970 des interventions touchent la chapelle Saint-Sauveur et l’espace claustral... Depuis 2005, un programme de recherche historique et archéologique a été engagé par l’équipe des médiévistes de l’université de Nice laboratoire CEPAM. Pour l’aspect archéologique, deux chantiers ont été entrepris : l’étude du cloître roman et la fouille de la chapelle Saint-Sauveur."
La difficulté pour les archéologues est de retrouver d'où proviennent les vestiges et fragments qui sont actuellement assez rarement à l'endroit initial d'érection ou de fabrication : démêler les fils des trajets faits par ces pierres est périlleux, mais apprend beaucoup sur les échanges et les transformations des édifices.
Cf. https://www.persee.fr/doc/ran_0557-7705_1982_num_15_1_1215 : Lérôn et Lériné aux îles de Lérins : un couvercle en ivoire, à dédicace grecque, découvert à l'île Sainte-Marguerite, article de G. Vindry et J. Coupry.