Défenses des côtes, batteries
En 1623, une inspection des côtes précise : Cannes contient quelques cinq cents maisons qui pourraient faire mille hommes et deux cents mariniers.
Puisqu'il s'agit de bien surveiller la bande littorale, l'on tire au sort et l'on paie des hommes, très régulièrement, pour cette tâche : le danger vient souvent de la mer !
Des batteries gardent les points stratégiques, comme la batterie dite de Saint Pierre (cf. le quai du même nom) que l'on veille à maintenir, au Ministère de la Guerre, en état de servir. Un décret impérial classe la batterie de Cannes en 1863, comme place de guerre de l'Empire. Une poudrière y existait encore en 1867.
Puis les progrès en armement permet d'abandonner ces batteries, devenues d'une portée désuète pour les armées modernes.
A la fin du XIXème, les loisirs deviennent essentiels sur la zone littorale, appelée la Riviera avant de devenir en 1887 la "Côte d'Azur" par le talent et sous la plume de Stephen Liégeard.
Rappelons aux estivants d'aujourd'hui, très loin de s'en douter, qu'une partie des plages dites "du Midi" a pu appartenir autrefois totalement au Génie militaire.
1 commentaire
- Anonyme, 22 juillet 2022 à 16h00Répondre
Une faute d'orthographe a été commise au 4° alinéa
ci-dessus:
"Puis les progrès en armement permet..." le verbe est au singulier alors que le sujet est au pluriel.