Population et équipements
Aux Vallergues, l'eau est recherchée dès 1841, un barrage est édifié en 1844-1845, avec un château d'eau. Le chemin est classé "vicinal" en 1864, puis un égout est construit en 1884-1886. Un hôtel y existe, qui reçoit des personnalités. Le lavoir public, au n°7 du chemin primitif du Petit Juas, a son gardien attitré, et est certainement l'un des derniers : nous en trouvons trace au moment des indemnisations des bombardements alliés, en 1946. Le chemin du Petit Juas est classé en 1863, puis élargi progressivement, jusqu'à 8 mètres en 1878. L'éclairage arrive en 1886. Le tout à l'égout est installé vers 1904-1906.
Etablissements commerciaux et artisanaux sont peu éloignés du boulevard Carnot et cela leur profite. Ce quartier, au calme, devient présidentiel. La famille Ortelli y établira son premier garage. Au Petit Juas et aux Vallergues, les logements abritaient vers 1943, les métiers suivants : fruitière, liquoriste, sellier, chausseur, cocher, couturière, maçon, commissionnaire, charron, garçon d'hôtel, boulanger, distillateur, blanchisseuse-repasseuse, épicier, tapissier, charretier, marbrier, menuisier, tailleur, vannier, typographe, jardinier, négociant en bois et charbon. Les maisons étaient identifiées par le nom de leur propriétaire principal. Ainsi, on trouve la maison de la Foncière, les maisons Borniol, Chabot, Cavallier, Fouque, Trastour, Remy, Alziary, Caminade, Caïs, Aletti, Gillette-Arimondy, Castelbou, Ravelli, Féraud, Devaille, Astoux. Toutes ces maisons étaient des refuges pour des travailleurs, souvent payés à la journée. Des employés des postes, du PLM, des banques et des douanes, de l'octroi, s'y logeaient également.
Aujourd'hui, le collège des Vallergues et ses jeunes, font l'animation du quartier, depuis les années 70. Les locaux ont été conçus pour s'adapter à la topographie particulière du terrain.