Naufrages, récifs
Autrefois, les naufrages fréquents obligeaient à porter secours aux sinistrés, et aux équipages en déroute. Un acte du notaire cannois Maître Antoine Tumbarelli indique (cote AD 06 - 3E 74/3) un naufrage avec la perte d'une cargaison d'épices (poivre, cannelle, gingembre, noix de muscade), le 19 janvier 1501.
On s'en remettait au mieux à Saint Pierre, le saint "patron des pêcheurs". Ce qui pouvait entraîner certains abus, comme le démontre une lettre du sous-préfet en 1818.
Aujourd'hui, l'arasement des principaux récifs ont permis de limiter les dommages en baie de Cannes et les sauveteurs interviennent rapidement, bien équipés.
Cependant, quelques "marins d'eau douce", peu accoutumés à la navigation, sont encore secourus, et les grosses intempéries font que des embarcations se retrouvent tout de même en de curieuses postures !