Mme Ernest Buttura (1845-1927) avec ses enfants, AMC 16Fi120
Livre de Victor Hugo (paru en 1858) ® Médiathèque de Cannes, Noailles
Le livre 'unique' des parents éducateurs, par E.-J. Gedalge, 1901, prêt de M. Vincent
Les enfants du Comte de Caserta en 1911, 32S1_101, revue Riviera (fonds A. Bachemont)
L'enfant miséreux, AMC 19S39
Enfant de trois ans, 1911, portrait d'Hélène Vagliano, fonds H. Vagliano (AMC 50Fi7)
Exploitation de l'image de l'enfant pendant la guerre 14-18, AMC 20Fi464
Médaille de la Famille française, années 20, prêt privé
Nurses et enfants, parc de la villa Madrid, env. 1920, AMC 26S2
Nurse et groupe d'enfants, prêt privé
Mère et enfant se promenant sur la Croisette, années 20-30, AMC 25Fi828_47S7 (fonds privé)
Concours "du plus beau bébé", revue La Saison de Cannes, août 1927, AMC Jx9
Crédit, assistance aux femmes en couches, 1929-1930, AMC 5Q5
Une mère et ses enfants, année 1933, prêt privé
"J'ai une jeune gouvernante à la maison..." lettre d'élève, 1936, AMC 49Num4
Petite communiante du "Cours Maintenon", AMC 47Fi60_74S
Habillement de l'enfant, robe de baptême, prêt privé
Priorité en 1941 aux mères de famille, période de Vichy
Tradition de l'arbre de Noël, imprimerie Robaudy, journal Le Littoral, 1942
Enfants victimes de guerre, délibération 17 janvier 1945, AMC 1D66_481
L'enfant fêté à Noël, hôtel des Anglais, Cannes, AMC 31S6
Encouragement à la natalité, Revue "Famille"
Allocations familiales distribuées, revue Réalités, 1946, extrait
Allocations familiales, revue Réalités, suite, années 50
Chambre d'une maternité, boulevard Carnot, env. 1953
L'enfance d'André Girone, fils d'immigré italien, témoignage oral (extr. du 51Num4)
Carte pour une communion solennelle à Cannes, 1961, prêt privé
L'enfant et les cadeaux, fête de famille, coll. privée, années 60
Arbre de Noël, port Canto, 1967, album de l'International Sporting Club de Cannes, AMC 51Fi24
Ratification de la convention sur les droits de l'enfant, état en 1992, revue Enfant d'abord

Livre de Victor Hugo (paru en 1858) ® Médiathèque de Cannes, Noailles

Livre de Victor Hugo ® Prêt de la Médiathèque Noailles

Victor Hugo (1802-1885), qui perdra l'une de ses filles par noyade, fera ses vers connus, qui témoignent de sentiments paternels : 

Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris.
Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.

Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre
Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre
Les chaises se toucher,
Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.
On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère
Tremble à le voir marcher.

Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,
De patrie et de Dieu, des poètes, de l'âme
Qui s'élève en priant ;
L'enfant paraît, adieu le ciel et la patrie
Et les poètes saints ! la grave causerie
S'arrête en souriant.

La nuit, quand l'homme dort, quand l'esprit rêve, à l'heure
Où l'on entend gémir, comme une voix qui pleure,
L'onde entre les roseaux,
Si l'aube tout à coup là-bas luit comme un phare,
Sa clarté dans les champs éveille une fanfare
De cloches et d'oiseaux.

Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine
Qui des plus douces fleurs embaume son haleine
Quand vous la respirez ;
Mon âme est la forêt dont les sombres ramures
S'emplissent pour vous seul de suaves murmures
Et de rayons dorés !

Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,
Car vos petites mains, joyeuses et bénies,
N'ont point mal fait encor ;
Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange,
Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange
À l'auréole d'or !

Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche.
Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on marche.
Vos ailes sont d'azur.
Sans le comprendre encor vous regardez le monde.
Double virginité ! corps où rien n'est immonde,
Âme où rien n'est impur !

Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire,
Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
Ses pleurs vite apaisés,
Laissant errer sa vue étonnée et ravie,
Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie
Et sa bouche aux baisers !

Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j'aime,
Frères, parents, amis, et mes ennemis même
Dans le mal triomphants,
De jamais voir, Seigneur ! l'été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants !