Calades, fontaines & squares
En 1608, un rapport d’estime décrit la ville comme étant « bâtie contre dudit roc en pente aboutissant à la mer, comptant cent soixante douze maisons, la plupart petites, les rues étroites, sans boutique ni commerce » tandis que « le demeurant de la ville au bourg, était assis principalement sur la plaine de long en long la rive de mer, revenant au tout de trois cent quarante maisons grandes, moyennes, petites compris quelques estables. »
Rue Saint-Antoine, rue Panisse, rue du Pré, rue du Barri, rue de la Tour, rue de la Boucherie, rue Haute... ces ruelles ont beaucoup de charme, il fait bon s'y promener en été, quand le soleil brille avec ardeur. Les immeubles étroits, serrés les uns contre les autres, comportent plusieurs étages et conservent la fraîcheur. Le vieux Suquet offre à l'estivant sa sérénité quand il s'y promène, peut y apercevoir un détail de maçonnerie, de vieille porte, la pierre usée d'un ancien comptoir. Il est simple de s'y cultiver en visitant un musée étonnant, où les arts premiers ont su trouver une place, une galerie d'art contemporain dénommée le Suquet des artistes, et un lieu imprégné du souvenir des us et coutumes de Provence, la maison de Victor Tuby.
Un square rend hommage à un résistant de la Seconde Guerre Mondiale : François Musso, enfant du Suquet, et celui du Caroubier propose une halte bienfaisante aux touristes.