Une autre famille des "bancs" du marché Forville, les Bersezio-Péan (51Num56)

Une autre famille des "bancs" du Suquet, les Bersezio-Péan (51Num56)

Un étal des années d'après-guerre à Forville (don coll. privée).

Dires de madame Péan :

Au marché tout le monde se connaît et s'entraide, beaucoup de commerçants sont de souche italienne. Autour du marché, il y a des bars. Ceux qui tiennent les étals vont y prendre leur petit déjeuner ou se le font apporter, vont y lire le journal. Il y a aussi les « paysans » comme on les nommait à cette époque qui vendent leurs produits, nombreux viennent des villages autour de Cannes : Valbonne, Opio, Pégomas, etc. On achète la marchandise du voisin par souci de faire vivre tout le monde et d'entretenir de bonnes relations. Un seul point d'eau froide au marché, où tout en lavant les couteaux on discute de la matinée passée ou bien des clients. Le marché s'anime  vers 4.30 en été, 5.30 en hiver il faut que les bancs soient montés et la marchandise disposée avant l'arrivée des clients.

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