Les oeuvres de guerre
Nombreuses et résultant d'initiatives tant publiques que privées, les oeuvres de guerre vont se poursuivre bien après le conflit, pour aider les veuves et les orphelins, les mutilés, les militaires handicapés restant à charge de la Nation.
Orphelins
La mort de combattants mais aussi de nombreux civils dans tous les territoires occupés laisse des orphelins en grand nombre que la Nation a le devoir de prendre en charge. Les villes de l’arrière sont chargées de les accueillir. 360 orphelins séjourneront à Cannes.
L’association Valentin Haüy pour les soldats aveugles
L’association accueille de nombreux blessés de guerre à former au système du braille.
Par délibération du 26 avril 1927, la municipalité de Cannes donne le nom de Louis Braille à une rue.
L’Association Valentin Haüy est créée en 1889 pour aider tous les malvoyants à sortir de leur isolement, pour leur apporter les moyens de mener une vie normale.
A Cannes, la municipalité œuvre pour l’installation de cette association quelques années après sa création, à l’Hôtel de la Paix.
A la fin du XVIIIe siècle, Valentin Haüy fonde à Paris la première école pour aveugles, qui deviendra l’Institution Royale des Jeunes Aveugles. Sa grande idée est de faire lire les aveugles. Pour cela, il fait réaliser des caractères spéciaux : des lettres romaines de forme ordinaire mais de taille supérieure. Puis, il s'en sert pour gaufrer des feuilles de papier cartonné, et ainsi créer des lettres en relief.
Parmi ses élèves, Louis Braille est l’inventeur du système d’écriture tactile à points saillants, à l’usage des personnes malvoyantes, système qui porte son nom.
Dons et collectes
La Première guerre, en se transformant en guerre longue et totale, oblige finalement les Etats à intervenir directement et durablement dans leur économie.
En plus des emprunts, les municipalités mettent en place des dons et des collectes d’argent auprès de la population. Le but est de recueillir le plus possible de monnaies et de métaux précieux.
Service des réfugiés
Les réfugiés affluent du nord et de l'est de la France, de la Serbie et de la Belgique : plus de 3 000 seront pris totalement en charge, vêtus, nourris, logés... Quelques réfugiés poseront problème : des cas de violences, de prostitution, de délinquance juvénile, seront signalés.