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1843-1880, les prisonniers arabes

La colonisation de l'Afrique du Nord et des combats inégaux ont conduit des hommes, avec parfois femmes et enfants, à un exil forcé sur l'île Sainte-Marguerite. Le fort devient une prison coloniale ; la cohabitation entre Cannois et "indigènes" conduit à des anecdotes parfois cocasses, deux cultures se faisant face.

Il y eut plusieurs vagues de prisonniers arabes, de 1843 à 1880. Les grandes personnalités du monde arabe, comme Abd El-Kader, ne sont pas concernées par ces internements. Ces hommes, femmes et enfants, viennent essentiellement d'Algérie et de Kabylie, et sont en mouvement constant. Leur nombre n'est pas vraiment établi avec certitude, mais il pourra aller jusqu'à 843, un chiffre de 1847 ; des éléments nous sont connus par la correspondance.

Pour en savoir plus : il convient d'aller à Vincennes, aux Archives de la Défense pour y consulter les archives militaires : http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/ - Les Archives Nationales d'Outre-Mer conservent également quelques éléments sur cette histoire, à Aix-en-Provence. Site : http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/anom/fr/

Cf. l'article de M. Renard dans le volume Un siècle de vie cannoise, intitulé : L'ïle Sainte-Marguerite et un épisode oublié de l'histoire coloniale.

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