Cimetière et monuments commémoratifs
Les "Morts pour la France" seront célébrés de diverses manières, et de nombreux monuments érigés en souvenir de leur sacrifice.
Mais l'état du pays et des finances nationales ou locales, exsangues, ne permet pas dans l'immédiat d'élever des monuments :
ce sera bien des années après le conflit, dans les années 20, que les communes pourront remercier dignement les combattants.
Cimetière du Grand Jas
Pendant et après la guerre, Le cimetière communal doit être agrandi.
Il faut loger les nouvelles tombes de tous ces militaires décédés dans les hôpitaux cannois, français, mais aussi belges, anglais, italiens, russes, malgaches, sénégalais, indochinois, américains…
Des carrés militaires sont créés, portant les noms des grandes batailles.
Monuments communaux
Chaque commune dresse des listes de noms, et glorifie ceux qui ont vécu et qui sont morts dans la commune.
Le grand nombre de morts de cette première guerre mondiale provoque des élans patriotiques à chaque commémoration, afin de célébrer ceux qui ont versé leur sang.
Initiatives de commémoration particulière
Le mouvement prend de l’ampleur à la fin de la guerre.
Si les communes œuvrent à la création de monuments commémoratifs, beaucoup de groupes souhaitent aussi inscrire dans le marbre le souvenir des leurs. Ainsi, les établissements scolaires et même les clubs de football érigent leurs monuments.
Dès 1915, certaines communes des Alpes-Maritimes se mobilisent pour honorer leurs habitants tombés au champ d’honneur.