24 août 1944, Cannes libérée...

Au matin du 24 août, les Cannois découvrent avec surprise le départ des troupes allemandes. Les F.F.I. (Forces françaises de l’intérieur) chassent les derniers fuyards, de jeunes soldats polonais pour la plupart, qui se rendent ou sont faits prisonniers. Les résistants prennent alors le contrôle de la ville : la poste, la gare, la voie ferrée, le port, l’hôtel de ville, le palais de justice, des centres de gaz et d’électricité sont entre leurs mains. De leur côté, après les ultimes combats menés la veille à Saint-Cassien et au pont de la RN7, les Alliés progressent difficilement le long de la côte en raison des mines posées par les Allemands pour couvrir leur retraite. Finalement, à 17h, les parachutistes de la compagnie A du 509th Parachute Infantry Battalion font une entrée triomphale dans une ville grande ouverte, assis sur les tanks destroyers du 645th Tank Destroyer Battalion. Les libérateurs sont accueillis par une foule enthousiaste rassemblée dans les rues.

Les F. F. I. défilent dans les rues de Cannes, 24-25 août 1944. AMC, 13Fi254. Photographie Traverso 1 3
Les F. F. I. défilent dans les rues de Cannes, 24-25 août 1944. AMC, 13Fi254. Photographie Traverso
Les F. F. I. défilent dans les rues de Cannes, 24-25 août 1944. AMC, 38Num45. Photographe non identifié 2 3
Les F. F. I. défilent dans les rues de Cannes, 24-25 août 1944. AMC, 38Num45. Photographe non identifié
La petite Madeleine, âgée de 9 ans, et sa mère, Marie-Thérèse Maigret, se font photographier sur la Croisette aux côtés d’un parachutiste américain, 24 août 1944. Prêt famille Mazeaud. Photographie Charles Maigret 3 3
La petite Madeleine, âgée de 9 ans, et sa mère, Marie-Thérèse Maigret, se font photographier sur la Croisette aux côtés d’un parachutiste américain, 24 août 1944. Prêt famille Mazeaud. Photographie Charles Maigret

Les soldats américains entrent dans Cannes par l’ouest, 24 août 1944. Photographies Quertant.

Après avoir traversé La Bocca, les Gis débouchent rue Clemenceau avant de remonter la rue Félix Faure en direction d’Antibes. Sous les fenêtres pavoisées, la population acclame ses libérateurs.

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