La Bocca, un quartier ouvrier

Huile de J. Contini (1827-1892) Rochers de la Bocca © Musée de la Castre, inv. 1996.3.1, phot. C. Germain

La situation géographique de ce quartier ne le prédisposait pas à l'installation d'un groupement humain, encore moins à l'édification d'un centre verrier. En effet, rivières et ruisseaux parcourent le sol de la Bocca, alimentés par la Roquebillière, la Maïre, la Frayère et la Siagne. Divers travaux d'endiguements, de canalisations, au XIXe siècle, permirent de combler les terrains marécageux.

Mais lors de fortes pluies, ces cours d'eau sortent de leur lit, provoquant des inondations ; les archives ont gardé la trace des inondations meurtrières de 1882.

Les Boccassiens commencèrent par cultiver le sol : les champs servirent de pâturages, et par la suite, favorisèrent les cultures florales de plantes à parfum. Bovins et ovins alimentèrent l'abattoir et les boucheries cannoises, puis autorisèrent l'implantation de dix-sept laiteries.  

L'installation d'un centre verrier à la fin du XIXe siècle et le passage du chemin de fer allèrent transformer définitivement ce paysage rural.


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