Condition enfantine en Provence

Berceau d'enfant ancien ® Musée provençal dit du moulin Tuby

Enfants d'hier et d'aujourd'hui, l'exemple cannois

Partons du principe que selon le préambule de la Déclaration de Genève de 1924, l'humanité doit donner à l'enfant ce qu'elle a de meilleur, et considérons ce qu'il en a été pour les époques révolues. Aujourd'hui, des conventions internationales encadrent les droits des enfants, ce qui change la donne, au moins pour les pays les plus riches. Mais ce fut une longue conquête, et l'enfant a gagné lentement ses galons de citoyen, comme il est démontré ici à travers les archives exposées.

Rappel de la Déclaration de Genève du 26 Septembre 1924 (texte intégral)

Par la présente Déclaration des droits de l’enfant, dite déclaration de Genève, les hommes et les femmes de toutes les nations reconnaissent que l’humanité doit donner à l’enfant ce qu’elle a de meilleur, affirmant leurs devoirs, en dehors de toute considération de race, de nationalité, de croyance.

Article 1 L’enfant doit être mis en mesure de se développer d’une façon normale, matériellement et spirituellement.

Article 2 L’enfant qui a faim doit être nourri ; l’enfant malade doit être soigné ; l’enfant arriéré doit être encouragé ; l’enfant dévoyé doit être ramené ; l’enfant orphelin et l’abandonné doivent être recueillis et secourus.

Article 3 L’enfant doit être le premier à recevoir des secours en cas de détresse.

Article 4 L’enfant doit être mis en mesure de gagner sa vie et doit être protégé contre toute exploitation.

Article 5 L’enfant doit être élevé dans le sentiment que ses meilleures qualités devront être mises au service de ses frères.

En 1948 : une version plus étayée de ce texte est adoptée par les Nations Unies. - 1959 : déclaration en dix points sur laquelle est basée l’actuelle convention. En 1989 : Convention internationale des droits de l’enfant adoptée par l’O.N.U. En 1990 : entrée en application de cette Convention.

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