La santé, les épidémies, les blessés ou mutilés

La vaccination obligatoire

Si les épidémies contribuent aux décès des hommes du front, de manière conséquente, vu l’insalubrité de leurs conditions de vie, la population civile n’est pas épargnée, et des mesures de prévention s'imposent.

Les personnes de nationalité allemande, aux noms à consonance germanique, présentes à Cannes, se verront prises en "otages" et souffriront aussi de mauvaises conditions d'hygiène pendant leur détention.

Les blessés sont partout présents à Cannes qui ouvrira 2 000 lits, ils occupent les salons des casinos et des hôtels, ils prennent l'air dans les jardins de villas réquisitionnées. En 1917, 3 180 blessés séjournent dans la commune.

Beaucoup sont mutilés à vie : une salle municipale est dénommée en leur honneur "Salle des mutilés", rue de Mimont, à Cannes.

Avis pour imposer la vaccination obligatoire pour la ville de CannesMesures prises pour l'épidémie, dépôt des étrangers d'origine germaniqueLettre d'octobre 1916 Affiche sur la Journée des Tuberculeux (militaires)Groupe avec le soldat Dozol, dont la tête est enrubannéeSalons du Gallia 1915 : infirmières et soldats, famillesFrançois Manina

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